Histoire de Beauxbâtons

L’Académie de Beauxbâtons fut fondée un peu plus tardivement que Poudlard. La première forme du palais a été érigée en 1213 par la princesse Marie de France, fille de Philippe II Auguste, roi de France et d'Agnès de Méranie. À l'âge de 2 ans, elle est fiancée à Alexandre, prince d'Écosse (futur Alexandre II). Ces fiançailles ne durent pas. Mais les ambassadeurs écossais ont eu l'occasion de voir les pouvoirs magiques de la jeune princesse. Ses parents sont moldus et ne connaissent pas l’existence de la magie. Pour assurer sa protection, les ambassadeurs font alors en sorte de lui trouver une dame de compagnie sorcière et d'aménager un passage entre la France et l’Écosse permettant de transplaner. La princesse suivra secrètement des cours de magie aux côtés du prince Alexandre, lui-même sorcier. Âgée de 15 ans, elle souhaite créer une école de magie comme celle de Poudlard en France, d'où le lien très fort encore actuellement entre les deux écoles. Étant la seule sorcière de sa famille, elle ne peut gérer l'école et ne sait comment chercher d'autres sorciers en France. Fatiguée de devoir cacher sa vraie nature, elle simule sa mort à l'âge de 26 ans afin de se libérer de ses obligations royales et de se consacrer entièrement à l'Académie de Beauxbâtons. Elle vivra le reste de sa vie avec son premier et unique amour, Alexandre d’Écosse et passera beaucoup de temps en Écosse à observer le fonctionnement de leur école. Dès cette époque, la princesse française souhaite ancrer la culture française et ses valeurs dans le programme éducatif. Les cours de savoir vivre et de danse sont déjà présents.

L'école évolue doucement et garde un aspect très médiéval durant plusieurs siècles. Après la mort de Marie de France, les Crèvecoeurs, groupe de sorcières majeur en France reprennent la direction. L'enseignement se tourne principalement vers les potions et la métamorphose. Les chasses aux sorcières se multiplient en Europe et la France n'est pas épargnée. L'école met alors en place des cours obligatoires de connaissance des non-sorciers, permettant de se faire discret dans le monde non-magique. Ces cours sont toujours obligatoires à Beauxbâtons de nos jours. Mais les affrontements deviennent de plus en plus violents et l'enseignement tend à se tourner vers les techniques du duel sorcier et les sorts de combat.

À la Renaissance, Pernelle Flamel, épouse du célèbre alchimiste Nicolas Flamel et eux-mêmes anciens élèves,, prend la direction de l'école. Outre une restauration quasi-complète financée par l'or de l'alchimiste, la nouvelle directrice met en place la plupart des enseignements basiques : sortilèges, herbologie, métamorphoses, ... Deux cours, cependant, sont particuliers à l'académie française : l'alchimie, par Nicolas Flamel et l'astrologie, par Nostradamus. Les grandes reformes viennent au moment de la Révolution Française où les cours classiques sont complétés par différentes options:  l'astronomie, l'arithmancie, les runes ...

La politique française vis à vis des relations sorciers/non-sorciers est principalement l'assimilation. Les sorciers peuvent vivre au milieu des non-sorciers si ils le souhaitent. Un test sera passé par le non-sorcier si l'on souhaite lui révéler sa nature magique. Ce test a lieu au Ministère des affaires magiques, ceux-ci pouvant opérer immédiatement en cas de test échoué. La France est un des pays d'Europe ayant le plus haut taux de familles mixtes.

Sorciers français célèbres :
ஐ Nicolas Flamel, alchimiste qui a fabriqué la Pierre philosophale, une pierre permettant de transformer n'importe quel métal en or et de rendre immortel grâce à l'élixir de longue vie.
ஐ Vincent Duc de Trèfle-Picques, un des plus célèbres anciens élèves de l'académie, qui a fuit la Terreur en faisant croire qu'il avait été décapité grâce à un charme de Camouflage jeté dans son cou.
ஐ Luc Millefeuille, autre célèbre ancien élève, pâtissier qui était connu pour empoisonner les Moldus avec ses préparations.

Codage par Libella sur Graphiorum